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Uber cherche à se diversifier et tente de s’emparer du marché de l’emploi. Une aubaine ? Pas si sur ! La confirmation que Leihia est LA réponse au changement de paradigme de l’emploi et de l’employabilité 🙂
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L’entreprise californienne crée l’application Uber Works
PARGENEVIÈVE FOURNIERTWITTER@FOURNIERGENEVI13 OCTOBRE 2019
Crédit : Uber/Tnw
L’application sort Uber Works, qui favorisera la connexion entre les chercheurs d’emploi et les entreprises ayant une place temporaire à combler. L’application devrait donc permettre à des employeurs travaillant dans l’événementiel ou la restauration de trouver des « extras » plus facilement.
Uber cherche à se diversifier
Effective dans la ville de Chicago pour l’instant, l’application devrait être capable de mettre en contact les intérimaires avec les entreprises en besoin temporaire d’effectifs.
Uber Works fonctionnera grâce à la mise en place d’un tableau de bord directement connecté avec les entreprises. Le travail de l’application consistera à assister celles-ci dans la recherche de travailleurs à proximité, pour combler un manque sur une journée par exemple. Le service sera accessible aux conducteurs, glisse Andrey Liscovich au Crain’s Chicago Business, et actuellement à la tête d’Uber Works.
Cette diversification tient en la nécessité pour la société d’être plus compétitive face à l’Asie, rapporte Reuters, mais surtout de devenir rentable, ce qui n’est toujours pas le cas. Les résultats du dernier trimestre annonçaient 5 milliards de perte.
Uber, finalement obligé d’appliquer la nouvelle réglementation de New York, va devoir augmenter le salaire des chauffeurs, nouvellement « reclassés » comme des employés. En contrepartie cependant, le nombre de courses sera désormais limité. Cette limitation est d’ailleurs jugée comme nécessaire par le maire de New York, pensant que les transports en commun devraient bénéficier de cette régulation. La mairie a en effet pour objectif de faire de New York une ville plus écologique.
Uber ne compte pas appliquer cette mesure sans se « battre », et a décidé de riposter : la compagnie a porté plainte contre la ville fin septembre, avec pour motif la mise en danger « des bénéfices que le modèle génère pour les chauffeurs comme pour les passagers ». Comprendre : moins de travail pour les chauffeurs désormais augmentés, et donc moins de disponibilité pour les passagers.
En attendant de voir qui sortira vainqueur de cette bataille juridique, Uber doit penser à d’autres moyens pour augmenter ses rentrées d’argent. Et cela passe par la mise en place de nouveaux services. Toutefois, la société reste prudente, et pour ne pas retomber dans les travers qui la poussent aujourd’hui à en découdre avec la justice, la plateforme fonctionnera en partenariat avec des agences de recrutement comme TrueBlue.
Les agences en question seront ainsi chargées de sélectionner les employés, procéder aux vérifications administratives, aux paiements des salaires et à la gestion des taxes.
Les tests dureront une année entière avant d’être éventuellement déployés dans les autres villes. La société n’a pas apporté de précisions sur le sujet.
Uber présente l’application comme une possibilité de « respirer à nouveau » pour les personnes en recherche d’emploi. On constate cependant qu’il ne s’agira que de missions à court terme. Si ce type de service risque effectivement d’être efficace, il est probable que celui-ci soit davantage bénéfique aux entreprises, capables alors de combler les manques à gagner sur une courte période. À l’inverse, les chercheurs d’emplois resteront dans une situation précaire. Uber lance ainsi un partenariat qui lui permettra d’éviter certains travers administratifs et légaux, mais prévoit toujours d’exploiter la course à l’emploi.